Publications à la Une
Pierre-Antoine LALANDE. S’il n’a pas annoncé avec certitude la tenue d’un référendum lors de son entretien télévisuel du 13 mai dernier, le président de la République a néanmoins confirmé sa volonté de renouer avec cet outil inutilisé depuis une vingtaine d’années. Les hésitations du chef de l’État révèlent bien sûr les doutes relatifs aux fonctions institutionnelles projetées sur le référendum, mais elles s’expliquent aussi par une incertitude du cadre juridique du recours à l’outil. Emmanuel Macron a d’abord passé en revue plusieurs enjeux sensibles que certains voudraient voir figurer au cœur du prochain référendum. Il s’est réservé la possibilité d’organiser un référendum sur la « fin de vie », mais seulement dans l’hypothèse où la procédure parlementaire s’enliserait. Il a en revanche écarté la tenue d’un référendum relatif à l’immigration, ainsi que sur la réforme des retraites. Si ce second thème est exclu pour des raisons proprement politiques, celui de l’immigration est … Lire plus
Alexandre VIALA. Dans le prolongement de son best-seller Les ingénieurs du chaos[1], consacré au phénomène des spin doctors qui ont contribué partout dans le monde, depuis l’émergence du mouvement 5 étoiles en Italie, au succès électoral des populismes,l’essayiste Giuliano da Empoli vient de publier dans la même veine L’heure des prédateurs[2]. Au terme d’un ouvrage de fiction dans lequel il s’imagine en scribe aztèque comparant l’étrange association des ingénieurs de la Silicon Valley et des « César Borgia » d’aujourd’hui avec les conquistadors du XVIème siècle, l’écrivain italo-suisse revient sur cette alliance contemporaine entre les magnats de la tech et le pouvoir des autocrates nationalistes dont le succès du trumpisme constitue l’illustration la plus récente. L’auteur y dresse un tableau sombre du paysage géopolitique actuel au sein duquel un nouveau Davos a remplacé celui auquel nous étions jusque-là habitués. Tandis que dominaient, depuis la chute du mur de Berlin et le triomphe … Lire plus
Marc GUERRINI. Emprunté du latin societas désignant une association, une communauté ou encore une alliance, le terme de société renvoie, selon le dictionnaire de l’Académie française, à « l’état d’individus vivant ensemble selon une organisation régie notamment par des lois, des conventions, des usages communs »[1]. Tous les hommes vivent donc en société, c’est-à-dire au sein d’un espace dans lequel leurs pratiques individuelles et collectives s’inscrivent[2]. Léon Duguit insistait sur les dynamiques de cet espace en en livrant l’analyse suivante : « La société n’est pas une entité, une collection artificielle d’individus groupés par le hasard ou la violence ; c’est une réalité vivante, un tout organisé, sujet de phénomènes vitaux, soumis à des lois »[3]. Renvoyant ainsi aux relations entre les individus dans un cadre de vie commun, les membres d’une société seront conduits à s’interroger sur la manière de concevoir les règles du vivre-ensemble. Il y a donc, dans toutes les sociétés … Lire plus
Réflexions sur le cadre juridique de la « consultation référendaire multiple » proposée par Emmanuel Macron
L’arme sémantique de Bruno Retailleau contre l’État de droit ou le concept d’« impossibilisme »
Une interrogation constitutionnelle sur le vivre-ensemble : la « question de société »
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Réflexions sur le cadre juridique de la « consultation référendaire multiple » proposée par Emmanuel Macron
Pierre-Antoine LALANDE. S’il n’a pas annoncé avec certitude la tenue … Lire plus
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